- choline
-
• 1870; de chol(é)- et -ine♦ Biochim. Matière azotée (alcool à fonction ammonium quaternaire), présente dans les tissus animaux surtout sous forme d'esters, qui joue un rôle important dans l'utilisation des lipides par le foie et dont les sels exercent une action stimulante sur le système parasympathique. ⇒ acétylcholine. ⊗ HOM. Colline.cholinen. f. BIOCHIM Alcool azoté entrant dans la composition de certains lipides et qui se trouve, à l'état libre ou estérifié (acétylcholine), dans toutes les cellules de l'organisme.⇒CHOLINE, subst. fém.BIOL. Base azotée, apparentée à la vitamine B, qui dans la nature existe à l'état libre dans de nombreux tissus animaux et végétaux. Ce liquide, d'aspect incolore et sirupeux, joue le rôle de stimulant du péristaltisme intestinal et d'excitant du parasympathique. Éléments musculaires (...) cultivés en présence de choline (Hist. gén. des sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 638).Prononc. :[
]. Pour la prononc. de l'initiale par [k] cf. lettre C, graph. ch. Homon. colline. Étymol. et Hist. [1861, Strecher d'apr. Méd. biol.]; 1870 (WURTZ, Dict. de chimie pure et appliquée, t. 2, 2e vol., p. 883). Dér. du rad. cholé-, du gr.
« bile, vésicule biliaire »; suff. -ine.
choline [kɔlin] n. f.ÉTYM. 1870; de chol-, et -ine.❖♦ Biochim. Matière azotée (amine-alcool), présente dans les tissus vivants (animaux ou végétaux) surtout sous forme d'esters, qui joue un rôle important dans l'utilisation des lipides par le foie et dont les sels exercent une action stimulante sur le système nerveux. ⇒ Acétylcholine.❖COMP. Cholinergie. — V. Cholinergique.HOM. Colline.
Encyclopédie Universelle. 2012.